Le groupe brassicole néerlandais Heineken a souffert du mauvais été, avec pour conséquence des résultats décevants surtout aux Pays-Bas et en France. Les autres régions par contre ont enregistré de meilleurs résultats.
Bénéfice stable
En Europe le volume vendu a régressé de 2,8% : en France et aux Pays-Bas la baisse s’explique par la base de comparaison élevée et le mauvais été. La Pologne est également en recul, après la réduction des investissements dans le marketing. En Italie par contre les ventes ont augmenté grâce au lancement de quelques nouveaux produits. Tous les autres marchés affichent une croissance : dans la région Afrique, Moyen-Orient et Europe de l’Est le volume vendu a progressé de 8,8% et sur le continent américain on observe une hausse de 2,9%. En Asie il s’est vendu 12,2% de bière en plus.
Sur les trois premiers trimestres Heineken a généré un bénéfice net de 1,486 milliard d’euros, contre 1,239 milliard d’euros sur cette même période l’an dernier. A noter toutefois que l’an dernier le bénéfice net comprenait une dépréciation d’actifs au Congo d’une valeur de 233 millions d’euros. Sans cette dépréciation le bénéfice net est donc resté quasiment stable.