Chez Coca-Cola Belgium les syndicats menacent d’entreprendre des actions, suite à l’annonce la semaine dernière de la suppression d’une soixantaine d’emplois sur les sept sites belges.
‘Politique de salami’
Le front commune syndical a déposé un préavis de grève qui entrera en vigueur à partir du 6 novembre, mais il n’est pas exclu que des actions aient lieu avant cette date. « Nous en avons marre de cette ‘politique de salami’ », s’irrite Marc Delvenne, secrétaire syndical de l’ACV Alimentation et Service. « Coca-Cola annonce des restructurations quasiment chaque année, avec des pertes d’emplois subdivisées en tranches. »
Les syndicats estiment qu’il n’est pas normal que le géant américain supprime sans cesse des emplois, alors qu’il génère des millions de bénéfice.
La semaine dernière le groupe annonçait son intention de supprimer 63 emplois en Belgique, répartis sur les sept sites. 79 fonctions au total disparaîtront, mais certains employés se verront proposer un nouvel emploi au sein de l’entreprise. Dans l’ensemble de l’Europe ce sont 600 emplois qui risquent de passer à la trappe.
C’est la deuxième fois en peu de temps que Coca-Cola Belgique est touché par des pertes d’emplois. En juin dernier la multinationale avait déjà annoncé la suppression de 75 emplois sur le site d’Anderlecht, où se situe le deuxième plus grand centre de recherche et de développement du groupe.