Malgré la faiblesse de la livre sterling, le fabricant de biscuits Lotus Bakeries a réussi à faire progresser son chiffre d’affaires d’un pour cent. Pourtant, Lotus avait une lourde base de comparaison suite à la croissance record réalisée en 2016.
Le spéculoos et les collations saines
Durant les six premiers mois de l’année 2017, le chiffre d’affaires de Lotus a augmenté de 256,4 millions à 258,9 millions d’euros. Il était même question d’une croissance de 3% sur base comparable, et donc avant les effets de change. Cela va satisfaire le CEO Jan Boone puisqu’il avait annoncé en début d’année que 2017 pouvait être une année de consolidation après l’année record de 2016.
La croissance en 2017 est principalement due à la forte vente des collations naturelles, mais la vente des gaufres Lotus a également continué sa progression. « Actuellement, les produits sains et moins sains se confondent. Un jour, les gens mangent une gaufre liégeoise chocolatée, et le jour suivant, ils veulent un produit sain et prennent une barre aux noix. C’est ainsi. Nos chiffres reflètent ce phénomène : les produits qui progressent le mieux sont nos collations saines aux fruits », selon le CEO Jan Boone.
L’exemple de Nutella
« Aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, nous voulons renforcer Lotus Biscoff, soit le spéculoos, encore davantage. Nous allons investir dans de la publicité télévisuelle pour y construire l’histoire de la marque. Je suis convaincu que nous allons pouvoir faire progresser nos principaux produits dans les pays où nous sommes déjà présents », affirme Boone. Lotus souhaite ainsi prendre exemple sur la pâte à tartiner Nutella ou les biscuits Oreo de Mondelez qui sont connus dans le monde entier.
Pas uniquement le chiffre d’affaires, le bénéfice net a également fait un bond en avant : celui-ci a progressé de 3,3% à 31,9 millions d’euros. Lotus s’attend à ce que les effets de ses récentes augmentations de prix destinées à compenser la faible livre sterling, seront perceptibles durant la seconde partie de l’année.