Deux évaluations indépendantes
Ces derniers mois Colruyt a fait analyser son assortiment de poisson sauvage par deux organisations indépendantes : l’ILVO (Institut de Recherche sur la Pêche et l’Agriculture, à Ostende) et la Sea First Foundation. Celles-ci lors de l’évaluation ont été particulièrement attentives à quatre critères : les populations de poissons, l’impact écologique, la politique de pêche et donc également le bien-être animal. « Car les poissons ressentent la douleur et le stress, tout comme les autres animaux », explique Tony De Bock, Manager de Division Produits frais et surgelés au journal de Standaard. « Donc nous trouvons important d’en tenir compte. »
L’étude révèle des scores assez satisfaisants quant à la durabilité de l‘assortiment de poisson du distributeur de Hal : 96 % des poissons vendus ne sont pas des espèces menacées, 91 % du poisson obtient un score très bon à acceptable au niveau de l’impact écologique et pour 95 % du poisson la politique de pêche est considérée comme très bonne à acceptable.
« Ces scores nous stimulent à continuer sur cette voie », affirme-t-on au siège principal de Hal. « Pour les poissons obtenant de moins bons scores en termes de durabilité, nous prendrons progressivement dans les prochains mois les initiatives nécessaires pour trouver des alternatives plus durables. D’ici mars 2013 Colruyt veut que toutes les espèces de poisson menacées soient bannies de son assortiment. »
Véritable primeur
Colruyt es la première chaîne de magasins à intégrer le bien-être animal dans ses critères d’évaluation en matière de durabilité. Sea First Foundation et le Department of Animal Physiology de la Radboud Universiteit de Nijmegem ont étudié l’influence des différentes techniques de pêche sur le bien-être des poissons. La durée de la pêche semble un facteur important : au plus rapide la pêche, moins les poissons souffrent.
Début de la semaine prochaine tous les clients enregistrés de Colruyt recevront avec leurs bons de réduction un folder détaillé concernant l’assortiment de poisson, avec pour chaque sorte de poisson les quatre scores obtenus à l’issue de l’audit de durabilité quant à la population de l’espèce, l’impact écologique, la politique de pêche et le bien-être animal.
L’évaluation de l’assortiment de poisson sauvage chez Colruyt et Okay n’est qu’une première étape vers un assortiment de poisson plus durable. Colruyt envisage également de faire évaluer son assortiment de poisson d’élevage et de crustacés et même le poisson en conserve. « Ceux-ci nécessitent une autre méthode d’évaluation et seront analysés d’ici peu », annonce le groupe.
Traduction : Marie-Noëlle Masure