L’enseigne néerlandaise Hema examine la possibilité d’entreprendre des démarches contre la chaîne de supermarchés du même nom qu’Alibaba exploite en Chine et qui compte déjà treize points de vente.
Tester de nouvelles technologies
Même si l’enseigne néerlandaise n’est pas active en Chine, la similarité du nom lui pose problème. Elle souhaite remédier à la situation, mais cela ne semble pas si simple. « Le droit des marques international est complexe. Les supermarchés qu’Alibaba exploite en Chine sous le nom Hema, sont d’un autre type que nos magasins », explique la porte-parole Nathalie Kruger.
Les supermarchés Hema d’Alibaba sont effectivement très différents au niveau de l’expérience client. Les clients y font leurs courses à l’aide d’une app sur leur appareil mobile, qu’ils soient chez eux ou en magasin. Les paiements s’effectuent via Alipay. Les commandes en ligne sont préparées en magasin par le personnel et transférées vers le centre de livraison à côté du supermarché. Les magasins vendent également des plats préparés frais.
Alibaba souligne que son intention n’est pas de faire de Hema une grande chaîne de magasins, mais plutôt de tester de nouvelles technologies dans les magasins. Selon le géant chinois, les résultats sont prometteurs. Ainsi plus de la moitié des commandes s’effectuent en ligne et dans les magasins existant depuis plus longtemps, ce pourcentage atteint même 70%. Grâce à leur double fonction alliant point de vente et entrepôt pour les commandes en ligne, les supermarchés Hema d’Alibaba vendraient trois à cinq fois plus par m² qu’un supermarché classique.