Ceux qui possèdent un smartphone, une tablette ou un laptop de Samsung, Apple ou Microsoft, savent qu’il est difficile de les réparer eux-mêmes. Même des professionnels ont du mal à les réparer ou encore à trouver des pièces de rechange. C’est ce que révèle une étude de Greenpeace et iFixit.
Fairphone, Dell et HP parmi les bons élèves
L’organisation de défense de l’environnement Greenpeace et le spécialiste des réparations iFixt ont examiné quarante smartphones, tablettes et laptops parmi les mieux vendus durant ces deux dernières années, afin de vérifier la réparabilité des appareils, la disponibilité de manuels de réparation et de pièces de rechange, la possibilité d’une mise à jour et le temps nécessaire à la réparation.
Le bilan de cette étude est édifiant : certains appareils semblent avoir été conçus de manière à ce qu’ils soient difficiles à réparer et à entretenir, le remplacement de la batterie est de plus en plus compliqué, le matériel pour effecteur soi-même la réparation est difficile à trouver et idem pour les manuels de réparation et les pièces de rechange. Et en même temps ces appareils sont de plus en plus fragiles, dénonce Greenpeace. Apple, Samsung et Microsoft obtiennent les plus mauvais scores.
« Pourtant Fairphone, Dell et HP prouvent qu’il est possible de concevoir des appareils réparables », souligne Elizabeth Jardim de Greenpeace. « Ainsi les entreprises d’électronique peuvent réduire considérablement l’impact environnemental lié à leur produit – songez à l’extraction de minerais, l’utilisation de substances chimiques dangereuses et les énormes quantités d’énergie nécessaire pour la fabrication de ces appareils. Sans oublier les millions de tonnes de déchets électroniques qui s’ajoutent chaque année. » Découvrez ici les résultats détaillés de cette étude.
Samsung a d’ores et déjà réagi favorablement à l’appel de Greenpeace. « Chez Samsung nous prenons très à cœur notre responsabilité environnementale », a déclaré la porte-parole Cella Sin à Belga.