Au cours du premier trimestre 2017, l’entreprise de mode Abercrombie & Fitch a de nouveau réalisé d’importantes pertes. Depuis, la direction de l’entreprise a annoncé que plusieurs parties seraient intéressées par une éventuelle reprise de la marque.
De la croissance pour Hollister
Au cours du premier trimestre 2017, le chiffre d’affaires d’Abercrombie & Fitch a chuté de 4% à 661 millions de dollars (590 millions d’euros), le chiffre d’affaires a baissé de 3% sur base comparable. La perte nette a presque doublé, elle est passée de 38,6 à 61 millions de dollars (35 à 55 millions d’euros).
Tout n’a pourtant pas été catastrophique : le chiffre d’affaires comparable de la chaîne Hollister a augmenté de 3% par rapport à l’année précédente, ce qui est nettement mieux que les prévisions des analystes. Par contre, la marque Abercrombie a enregistré un recul de 10%, un chiffre bien au-dessus des prévisions des analystes.
« Nous sommes encouragés par le progrès de toutes nos marques, surtout au cours du mois de mars en avril », précise le CEO Fran Horowitz. « Nous sommes satisfaits des prestations de notre marque principale, Hollister. Nos changements stratégiques continuent de porter leurs fruits. Le chiffre d’affaires comparable chez Abercrombie se situe au niveau de nos attentes. »
La concurrence est intéressée
Entre-temps, l’intérêt pour une éventuelle reprise d’Abercrombie & Fitch se fait sentir. Ainsi, le concurrent Eagle Outfitters et le fonds d’investissement Cerberus seraient en train de préparer une offre conjointe. Cette nouvelle a immédiatement fait grimper l’action d’A&F de 4% jeudi dernier.
A l’heure actuelle, l’entreprise n’est pas encore certaine à cent pour cent de vouloir vendre, mais selon certaines sources, elle aurait quand même fait appel à la banque d’investissement Perella Weinberg Partners pour évaluer l’intérêt.