LVMH lance le webshop multimarques 24Sevres.com. Le groupe de luxe français y vendra non seulement ses propres marques de luxe, mais également d’autres marques.
70 marques pour commencer
Dès son lancement officiel le 6 juin prochain la nouvelle plate-forme en ligne de LVMH, le numéro un mondial du luxe, sera active dans septante pays. « La sélection des produits reflétera la vision parisienne sur la mode », explique Eric Goguey, directeur général et fondateur du webshop, à l’agence de presse française AFP.
« Le webshop vendra tant des marques françaises qu’étrangères, dont 16 du groupe LVMH. Après le lancement avec une collection automne-hiver limitée, comprenant des produits de 70 marques, le site étendra son offre à quelque 150 marques à partir du mois de septembre », ajoute-t-il.
Outre ses propres marques phares, telles que Vuitton, Dior, Céline, Givenchy, Loewe et Moynat, le site proposera également les marques Gucci, Prada, Burberry, Chloé, Valentino, Ferragamo, Etro et Marni, ainsi que des marques émergentes comme AMI, Kitsuné, Proenza Schouler et Maison Michel. « Non, cela n’a pas été difficile de les convaincre : les marques veulent vendre là où se trouvent leurs clients », indique Goguey.
Le site, baptisé 24Sevres.com – un clin d’œil à l’adresse du grand magasin parisien légendaire Bon Marché –, propose notamment une option vidéoconférence qui mettra le client en contact live avec un styliste qui lui donnera des conseils sur mesure lors de son achat, et ce en français et en anglais. « Il est important que la qualité du service soit du même niveau que celui des marques vendues », souligne Goguey.
Ce n’est qu’un début
Le webshop a nécessité un investissement de « quelques millions d’euros », une bagatelle pour le groupe qui durant l’exercice 2016 a réalisé un chiffre d’affaires record de 37,6 milliards d’euros, soit une hausse de 5% par rapport à l’année précédente.
Et ce n’est qu’un début indique LVMH. Le groupe travaille encore sur plusieurs projets afin de stimuler les ventes en ligne. Ainsi LVMH, tout comme ses concurrents, cherche à satisfaire sa clientèle demandeuse de solutions digitales et à exploiter de nouvelles sources de croissance. Selon une étude du Boston Consulting Group, actuellement le segment du luxe ne réalise que 7% de ses ventes en ligne, pourcentage qui devrait au moins tripler d’ici 2025.