Par rapport à l’année dernière, le géant du tabac Philip Morris, qui chapeaute des marques comme Marlboro, L&M et Chesterfield, a vu ses ventes baisser de près de 11,5% lors du dernier trimestre. Le CA a chuté de 1,4%, le bénéfice a progressé de 4%.
« Un trimestre relativement faible »
« Il est très encourageant de constater que 1,8 millions de consommateurs ont réellement arrêté de fumer et ont adopté IQOS, notre alternative ‘heat-not-burn’, et ce malgré des restrictions de capacité », précise le CEO Andre Calantzopoulos. IQOS est un produit de tabac sans fumée qui ne brûle pas le tabac mais qui le chauffe. Ce processus ne produit aucune fumée, et ne libère donc pas de goudron ni d’oxyde de carbone : en d’autres termes, le ‘fumeur’ inspire de la simple vapeur de tabac.
Malgré le succès relatif de l’IQOS, Philip Morris n’arrive pas à compenser les ventes en berne de ses produits de tabac classiques : le géant du tabac a vu ses ventes chuter de plus d’un dixième. Les augmentations de prix n’ont pas non plus suffi à maintenir le chiffre d’affaires à niveau : Philip Morris a vu ses revenus baisser de 1,4% à un petit 17 milliards de dollars (16 milliards d’euros).
Par contre, le bénéfice net a progressé de près de 4% à 1,59 milliards de dollars ou 1,5 milliards d’euros. Les chiffres de Philip Morris sont pourtant restés sous le niveau des prévisions des analystes. « Nos résultats étaient en ligne avec ce que nous avions communiqué plus tôt, notamment que le premier trimestre enregistrerait des chiffres relativement faibles », admet le CEO Andre Calantzopoulos franchement.