Le fabricant de lingerie est-flandrien Van de Velde s’attend à ce que les résultats soient sous pression en 2017 et annonce dès lors une accélération des investissements en vue de stimuler la croissance.
Chiffre d’affaires stable
« Suite au climat difficile pour le retail dans les marchés et canaux dans lesquels Van de Velde est actif, combiné à l’effet négatif de la livre sterling, Van de Velde ne prévoit pas de croissance du chiffre d’affaires en 2017 comparé à 2016 », a fait savoir l’entreprise dans un rapport intermédiaire publié hier soir après bourse. Sachant que l’an dernier le groupe a subi sa première baisse du chiffre d’affaires depuis son entrée en bourse il y a 19 ans, ceci n’est pas une nouvelle très réjouissante.
Mais Van de Velde, connu notamment pour ses marques Marie Jo et PrimaDonna, ne reste pas les bras croisés : le groupe a annoncé des investissements supplémentaires afin de stimuler la croissance. Pour ce faire le groupe se focalisera sur « le positionnement des marques et du marketing ainsi que le développement de nouveaux canaux, le développement du e-commerce et de la digitalisation, une chaîne d’approvisionnement avec une plus grande flexibilité et fiabilité de livraisons », lit-on dans le communiqué du fabricant basé à Schellebelle.
« Ces investissements résulteront dans des dépenses plus élevées en 2017 et 2018 », prévient Van de Velde. Le groupe ajoute qu’il faudra attendre les prochaines années avant que les mesures envisagées contribuent à une croissance durable du chiffre d’affaires et de la rentabilité.