En 2016 le groupe canadien Hudson’s Bay Company a vu bondir son chiffre d’affaires, principalement grâce à la reprise de l’allemand Galeria Kaufhof et du belge Inno. Néanmoins le groupe a subi une lourde perte.
Montée des ventes en ligne
Le chiffre d’affaires total du groupe canadien a grimpé de 29,5% à 14,5 milliards de dollars canadiens (10,1 milliards d’euros). Cette forte hausse est en grande partie attribuable aux acquisitions du groupe, car sur base comparable le chiffre d’affaires est en légère baisse de 1,7%.Par ailleurs l’ouverture de 5 magasins Saks Fifth Avenue et de 32 magasins Saks Off 5th a généré un chiffre d’affaires de 320 millions de dollars (223,5 millions d’euros). La reprise du webshop Gilt a également contribué à la hausse du chiffre d’affaires. Selon le groupe, la baisse sur base comparable est due à la pression sur les prix.
Grâce à l’acquisition du webshop Gilt, le chiffre d’affaires online a fortement progressé de 69,6%. Mais même en excluant Gilt, les ventes online de Hudson’s Bay Company ont augmenté de 16,6%.
Malgré la forte hausse du chiffre d’affaires, il est néanmoins question d’une lourde perte : alors qu’en 2015 Hudson’s Bay avait généré un bénéfice de 387 millions de dollars (270 millions d’euros), en 2016 le groupe a essuyé une perte de pas moins de 516 millions de dollars (360 millions d’euros).
Investissements aux Pays-Bas
A l’avenir Hudson’s Bay souhaite économiser 75 millions de dollars par an (52 millions d’euros) et cette année le groupe va réduire ses investissements de 550 à 450 millions de dollars (385 à 315 millions d’euros). Toutefois le groupe consacrera 100 millions de dollars (70 millions d’euros) pour son expansion aux Pays-Bas : Hudson’s Bay y ouvrira ses dix premiers magasins au cours du mois d’août. Pour l’instant on ignore encore où seront implantés ces dix premiers magasins, toujours est-il qu’à Amsterdam et Leyde les travaux se déroulent dans les temps pour une ouverture cet été.
Hudson’s Bay veut profiter de son arrivée aux Pays-Bas pour tester des innovations. «Ici nous avons l’opportunité unique de recommencer à zéro, ce qui n’est pas le cas ailleurs dans le monde », explique Richard Baker. « Nous avons acquis une riche expertise en matière de grands magasins et allons appliquer ici de nouvelles idées. »