L’enseigne de bricolage Brico a l’intention de supprimer 100 emplois dans le cadre d’une restructuration. Toutefois il ne devrait pas y avoir de licenciements secs.
Investir davantage dans l’e-commerce
Brico est contraint de réduire ses coûts, afin de s’engager dans la guerre des prix face à ses concurrents Hubo et Gamma. En outre l’enseigne veut investir davantage dans l’e-commerce. Pour atteindre ces objectifs, la direction envisage de réduire les coûts salariaux et de demander plus de flexibilité à son personnel. « A terme Brico veut supprimer 100 emplois en Belgique », explique Johan Lippens du syndicat LBC-NVK. « D’ici quelques jours la direction donnera plus de précisions sur la manière dont elle procédera, mais la suppression des emplois devrait se faire via des départs naturels. »
Cette information a été communiquée à tous le employés de Brico et Plan-It dans une note interne. Le plan de restructuration ‘Back-to-Growth’ vise à redynamiser l’entreprise et se concentrera sur quatre piliers : les magasins, l’assortiment, le personnel et enfin l’e-commerce, qui devra être renforcé principalement pour soutenir les magasins physiques. Le plan a suscité l’inquiétude auprès des travailleurs. Le personnel du Brico Plan-It à Ghlin, près de Mons, s’est mis en grève spontanément.
De plus Brico est confronté à des salaires plus élevés que chez Hubo et Gamma, dont le personnel travaille sous une autre commission paritaire. La direction souhaite notamment revoir les rémunérations du personnel pour le travail du dimanche. En Belgique la chaîne compte environ 140 magasins et emploie 2.000 personnes.