Au 1er semestre de son exercice, Colruyt a vu augmenter sa part de marché en Belgique. Le CA consolidé est lui aussi en hausse, alors que l’EBIT est en baisse. Le retailer souligne que les magasins Colruyt honorent leur promesse du meilleur prix.
Investissements plus élevés
Au cours de la première moitié de l’exercice comptable 2016/2017 le chiffre d’affaires de Colruyt Group a progressé de 2,4% à plus de 4,6 milliards d’euros. En revanche le résultat d’exploitation (EBIT) a reculé de 5,7% à 5,5% du chiffre d’affaires ? Selon Colruyt, ce recul est dû aux amortissements plus élevés en raison des investissements dans le parc de magasins et dans l’infrastructure logistique.
Durant cette même période la part de marché du groupe en Belgique a augmenté de 19 points de base et a atteint 31,8%. Le chiffre d’affaires des magasins Colruyt en Belgique et au Luxembourg a augmenté de 1, 9%, principalement en raison de l’inflation des prix de vente. Le climat concurrentiel s’est quelque peu adouci, ce qui a résulté en une répercussion plus rapide des hausses de prix des fournisseurs, indique Colruyt. Le retailer souligne qu’il continue à investir dans sa stratégie du meilleur prix, pour ceux qui en douteraient. Les réductions de prix et promotions des concurrents sont immédiatement prises en compte dans les prix de vente.
Le marché reste compétitif
OKay, Bio-Planet et Cru ont réalisé une hausse commune de leur chiffre d’affaires de plus de 11%. Le chiffre d’affaires du commerce de gros (notamment Retail Partners Colruyt Group, fournisseur des magasins Spar et Alvo) est resté stable. En revanche les enseignes Dreambaby et Dreamland ont vu leur chiffre d’affaires reculer de 2% en raison du mauvais temps et d’un effet calendrier négatif. Quant au chiffre d’affaires online (notamment Collect & Go), Colruyt indique que celui-ci a progressé, sans donner des plus amples détails.
En France les magasins Colruyt ont enregistré une croissance du chiffre d’affaires de 3,2%. Dans les années à venir Colruyt Group poursuivra ses investissements dans ses activités retail françaises.
Le marché reste compétitif, conclut le groupe dans son communiqué de presse : « Nous ne prévoyons pas à court terme de reprise significative du climat économique, ni de la confiance des consommateurs en Belgique et en France. »