Ça gronde chez Casa : en avril de nombreux services déménageront vers un nouveau bâtiment à Olen, mais contrairement à leurs collègues, 75 ouvriers d’Itegem n’ont toujours pas eu confirmation qu’ils déménageront eux aussi vers le nouveau site.
Itegem pourrait fermer complètement
Au printemps les activités de distribution de la chaîne de décoration et d’ameublement Casa à Heultje (Westerlo) déménageront vers Olen. Les employés du siège principal international de la Karel Govaertsstraat à Itegem (Heist-op-den-Berg) ont eux aussi été informés de leur transfert. « Seuls 75 ouvriers qui actuellement travaillent dans le centre de distribution d’Itegem, n’ont pas encore eu de nouvelles. A chaque fois la direction dit qu’elle ne sait pas encore. Et lors d’une récente tentative de conciliation avec un médiateur social, ils n’étaient pas au rendez-vous », explique le secrétaire syndical Marc Jacobs (LBC-NVK).
Bien qu’officiellement la fermeture complète du site d’Itegem n’ait pas été annoncée, le syndicat craint que le site ne survive pas. En effet à Itegem le traitement des commandes se fait encore manuellement, alors qu’à Olen tout est automatisé. « Il y a de grandes chances que la direction y regroupe tout. » C’est pourquoi un préavis de grève a été déposé. « Si la direction n’apporte pas plus de clarté, nous nous mettrons en grève », affirment les syndicats.
Mauvaise nouvelle après Nouvel An ?
La direction comprend l’inquiétude des travailleurs, mais indique que la nouvelle équipe est en train de préparer un plan stratégique global : « C’est pourquoi ce mois-ci débutera une analyse des structures logistiques, que nous comptons finaliser au plus tard le 16 janvier 2017. Aujourd’hui il ne nous est donc pas encore possible de communiquer des plans et des décisions concrètes. »
Mais le syndicat estime qu’il y a anguille sous roche : « Cela ne paraît pas crédible. Leur nouveau bâtiment est quasiment prêt et c’est seulement maintenant qu’ils examinent comment organiser la logistique. Ils veulent probablement attendre la fin de la période des fêtes, ô combien lucrative, pour annoncer la mauvaise nouvelle», suppose Jacobs.