Les actionnaires du groupe bruxellois D’Ieteren ne semblent pas être pleinement satisfaits de la reprise du groupe italien Moleskine. Après l’annonce de la nouvelle, l’action a fortement dévissé à la bourse de Bruxelles.
Holding classique
A première vue, la reprise de Moleskine est plutôt une étape étrange : le groupe D’Ieteren est surtout connu comme étant l’importateur des marques VW et l’actionnaire majoritaire de Belron, la société-mère de Carglass. Moleskine, le fabricant de carnets de notes, ne s’inscrit pas dans cette ligne.
Alex Mille, CEO de D’Ieteren, n’est pas tout à fait du même avis : il estime que Moleskine est un projet intéressant et affirme que de tels investissements suivront à l’avenir. « Nous souhaitons devenir un partenaire stratégique pour les entreprises et soutenir les entrepreneurs », précise-t-il au journal De Tijd.
Les analystes ne s’accordent pas quant à dire si cette reprise est une bonne affaire ou pas. Le rachat va immédiatement contribuer au bénéfice du groupe, mais il reste à voir s’il s’agit effectivement d’un bon investissement. Par contre, ils pensent tous que D’Ieteren se transforme de plus en plus en holding industriel et que la reprise de Moleskine ouvre les portes à d’autres accords du même type.