En Chine la Belgique est associée à la qualité, affirme Mattias Debroyer de Brussels Invest & Export. Pour les entreprises belges Tmall Global offre un pont intéressant vers la Chine : pour en savoir plus, rendez-vous à Bruxelles le 22 septembre.
En Chine la Belgique est synonyme de qualité
Les produits belges jouissent d’une excellente réputation en Chine, selon Mattias Debroyer, ‘economic and commercial consul’. « Les Chinois connaissent la Belgique en premier lieu pour son chocolat et ensuite pour sa bière. Ils associent également notre pays au diamant et étrangement à la colombophilie – un hobby qui connaît en grand engouement en Chine. »
Aux yeux des Chinois notre pays est synonyme de qualité et de bon goût ; chose que recherche frénétiquement la classe moyenne grandissante. « Les Chinois recherchent des produits de qualité, pour eux et pour leurs enfants, d’autant plus que la nouvelle classe moyenne devient de plus en plus importante et riche », explique Debroyer.
Du lait au chocolat
En Chine ce qui vient d’Europe est automatiquement perçu comme étant de haute qualité et sûr. C’est particulièrement le cas pour l’alimentation, qui pose parfois problème en Chine. On se souvient des nombreux scandales alimentaires qui ont touché le pays ces dernières années.
« En Chine vous trouverez même du lait provenant de Wallonie », indique Mattias Debroyer. « Dans le domaine du chocolat, il y a bien évidemment de grands noms comme Godiva, Neuhaus et depuis peu Marcolini, qui occupent une place de premier plan. En juin Pierre Marcolini a ouvert sa propre boutique au cœur de Shanghai. Ce fut un succès immédiat. Pourquoi ? Parce que dans le passé Marcolini a été élu meilleur chocolatier du monde, cela ne s’oublie pas. »
La Belgique, acteur de niveau mondial
En tant que ‘petits Belges’ il est donc parfaitement possible d’avoir un impact dans ce grand pays qu’est la Chine, même pour des PME et de petites entreprises. Mattias Debroyer : « La Belgique est déjà connue en Chine. Lorsque je promeus la Belgique, je ne parle jamais d’un petit pays, mais d’un pays au cœur de l’Europe qui dans certaines niches est un acteur de niveau mondial. »
En quoi le géant Alibaba peut-il représenter une opportunité intéressante pour les entreprises bruxelloises ? « Avec Tmall Global, Alibaba souhaite créer un pont vers la Chine pour de petites entreprises. Pour les acteurs de niche les plates-formes spécialisées peuvent s’avérer très intéressantes pour attirer le consommateur chinois ; pour d’autres marques un pavillon national sur Tmall, proposant exclusivement des produits belges, offre de belles possibilités. »
Le consommateur chinois veut tout et maintenant
Le consommateur chinois est un fervent shopper. « La génération de la fin des années ’70 et du début des années ’80 est habituée aux changement constants et à une prospérité et une richesse grandissantes. Ils sont exigeants : ils veulent la meilleure qualité au meilleur prix, maintenant et pas demain. »
Une exception toutefois à ce souci des prix : le luxe. En Chine, on dépense bien plus pour les produits de luxe que chez nous. Se balader avec un vieux modèle de smartphone est impensable. Debroyer : « D’ici six mois tout le monde aura le nouvel iPhone 7. »
Les enfants ‘empereurs’
Les dépenses sont importantes également pour les enfants : « Ils exigent une très haute qualité, certainement pour leurs enfants. On parle à juste titre d’enfants ‘empereurs’ : étant donné qu’il n’y a qu’un seul enfant par ménage, ils sont particulièrement choyés », observe Debroyer. Tout ce qui concerne les bébés en Chine est donc un marché extrêmement intéressant pour les marques occidentales. « Lorsqu’il s’agit de produits pour bébés, les produits chinois ne font pas le poids, ils n’ont aucune chance face aux alternatives occidentales, et cela ne devrait pas changer de sitôt », conclut Debroyer.
Jeudi 22 septembre un workshop exclusif d’Alibaba aura lieu à Bruxelles. Cliquez ici pour vous inscrire et pour plus d’informations. Attention : les places sont limitées !