Ces cinq dernières années, l’Inspection Economique a constaté 1.088 infractions liées à la règlementation en matière d’étiquetage alimentaire : un doublement en cinq ans de temps. Fevia souligne une période d’adaptation due aux nouvelles règles.
Nouvelle règlementation européenne
Le nombre d’infractions a fortement augmenté ces dernières années : il y a cinq ans, seuls 91 procès-verbaux ont été établi, alors que ce nombre atteignait les 241 l’année dernière. 125 de ces cas ont débouché sur un règlement à l’amiable ou ont été transmis au parquet.
L’organisme sectoriel Fevia souligne que le grand nombre d’infractions témoigne d’un bon contrôle en Belgique, mais souhaite également nuancer ces chiffres. Selon la fédération, de nouvelles règles introduites en 2014 ont fait exploser le nombre d’infractions et met dès lors en évidence une période d’adaptation.
« Ces dernières années, l’Europe a introduit une nouvelle législation en ce qui concerne ce qui peut ou non figurer sur les étiquettes alimentaires, pour que les règles soient les mêmes pour tout le monde. C’est une bonne chose pour les consommateurs qui souhaitent la transparence, mais aussi pour les producteurs belges qui jouissent d’une réputation internationale en matière de qualité et de fiabilité », selon Chris Moris, directeur-général de Fevia. « Ce qui peut expliquer les infractions plus nombreuses est la période d’adaptation à la nouvelle règlementation européenne en matière d’étiquetage. »