Malgré la campagne « I Shop On First Sundays », les clients restent chez eux et les coûts pour les retailers s’accumulent. Aussi bon nombre de commerçants ont-ils décidé de ne plus participer aux ouvertures dominicales à Bruxelles.
Les grandes chaînes aussi renoncent
L’idée semblait pourtant excellente : depuis le mois de mai les magasins du Pentagone bruxellois étaient autorisés à ouvrir leurs portes chaque premier dimanche du mois. Mais depuis l’enthousiasme s’est refroidi, écrit le journal De Standaard : une question de coûts et de manque de clients.
« Les frais de personnel élevés sont lourds à porter en particulier pour les petits commerçants », explique Alain Berlinblau, président de l’association des commerçants de Bruxelles Centre. « Mais même les grands chaînes sont opposées aux ouvertures dominicales. Lorsque nous avons demandé aux commerçants du centre commercial City 2 de voter, 85% ont voté contre. La plupart des commerces dans le centre n’ouvrent plus le premier dimanche du mois. »
Berlinblau ajoute que la plupart des consommateurs ont l’habitude de faire leur shopping le samedi. « Bon nombre de personnes qui font du shopping à Bruxelles, n’habitent pas dans le centre et ne seront donc pas tentés de faire un saut en ville pour quelques petits achats. Par ailleurs les clients n’achètent pas davantage parce que les magasins sont ouverts un jour en plus. Ce n’est pas parce qu’ils peuvent faire leur shopping le dimanche que tout à coup ils vont acheter deux paires de chaussures au lieu d’une. Nous ne vendons pas davantage, mais nos frais par contre sont nettement plus élevés », conclut-il.