Performances mitigées pour le géant du bricolage Kingfisher au cours du deuxième trimestre : alors que les filiales britanniques affichent une forte croissance, les enseignes sœurs françaises voient leur chiffre d’affaires régresser.
CA trimestriel de plus de 3 milliards de livres sterling
Au deuxième trimestre (clos le 31 juillet) le chiffre d’affaires consolidé de Kingfisher s’est établi à 3,026 milliards de livres sterling (3,52 milliards d’euros), soit une progression de 3% sur base comparable et à taux de change constants. Une croissance légèrement inférieure à celle du premier trimestre (+3,6%).
La CEO Véronique Laury se dit satisfaite « des solides performances au niveau des ventes », et ce dans un contexte « d’incertitude économique suite au Brexit », même si elle ne constate pas pour l’instant de « réel impact [du Brexit] sur la demande ».
Le Continent à la peine
A noter toutefois les performances sont très divergentes de part et d’autre de la Manche. Alors que durant ces trois derniers mois le chiffre d’affaires de B&Q et Screwfix au Royaume-Uni et en Irlande a progressé de 7,2% à taux de change constants (un point de pourcentage de plus qu’au premier trimestre), Castorama et Brico Dépôt ont vu leur chiffre d’affaires chuter de 3,2%, suite au climat social ‘chaud’ et au mauvais temps en France.
En Pologne Kingfisher continue son ascension (+7,3%), bien qu’il soit question d’un ralentissement de la croissance, car au premier trimestre la branche polonaise affichait une croissance de pas moins de +10,8%.
En marge des résultats trimestriels le groupe Kingfisher annonce qu’il a cédé sa participation restante de 30% dans B&Q Chine, pour un montant de 63 millions de livres sterling (en cash), soit environ 73 millions d’euros.