La chaîne de supermarchés grecque Marinopoulos a déposé le bilan mardi. La chaîne de supermarchés a été fondée en 1995 dans le cadre d’une joint-venture conclue entre Marinopoulos Group et Carrefour, mais dont Carrefour s’était déjà retirée en 2012.
L’effet domino
La faillite est le résultat d’énormes dettes contractées par Marinopoulos. L’entreprise devrait plusieurs millions d’euros à plus de 3.000 fournisseurs. On craint dès lors un effet domino au moment où la chaîne dépose le bilan. Marinopoulos emploie près de 13.000 personnes.
La chaîne a demandé la faillite pour obtenir une protection contre ses créanciers qui ont fait saisir les revenus et sont allé rechercher leurs produits dans les rayons. L’entreprise dispose de deux mois pour enclencher des discussions avec un partenaire qui serait capable de sauver la chaîne.
Des discussions avaient déjà été menées précédemment avec une chaîne grecque, Sklavenitis, mais celles-ci n’avaient pas abouti. Le montant total des dettes qui s’élève à 1,3 milliards d’euros, ne simplifiera certainement pas de nouvelles discussions. Ces prochaines semaines, différentes solutions seront à l’étude.
Marinopoulos a été fondé en 1893 avec le lancement du premier magasin sous cette même appellation. Aujourd’hui, la chaîne compte plus de 700 supermarchés en Grèce. L’entreprise est encore en grande partie aux mains de la famille des fondateurs.