Une étude de Comeos révèle que l’an dernier environ 64% des Belges ont effectué des achats en ligne, un pourcentage similaire à l’année précédente. Toutefois la fréquence a augmenté : 35% des consommateurs font au moins un achat online par mois.
Potentiel pour les repas préparés
Le montant moyen dépensé en ligne est également en hausse d’un tiers et a atteint 2.388 euros par an. « Les e-consommateurs sont majoritairement jeunes, aisés et de sexe masculin », précise la fédération du commerce Comeos.
Les produits les plus prisés pour les achats en ligne sont les vêtements, les nuitées et les chaussures. Notons que le nombre de consommateurs ayant acheté des billets d’avion online a diminué de 6%. Ce recul s’explique probablement par le fait que l’enquête a été réalisée au mois d’avril, après les attentats de Paris et de Bruxelles.
« L’alimentation (préparée) et les produits pharmaceutiques présentent quant à eux un potentiel de croissance : peu de consommateurs achètent ces produits en ligne mais ils ont l’intention de le faire plus souvent au cours de l’année à venir. Les services de livraison en ligne y sont certainement pour quelque chose : vous pouvez commander en ligne auprès de différents restaurants et vous faire ensuite livrer les plats à domicile », explique Dominique Michel, CEO de Comeos.
Le commerce mobile reste stable
71% des e-consommateurs optent pour une livraison à domicile et 5% d’entre eux s’attendent à ce que cette livraison soit gratuite. Par contre 7% sont prêts à payer plus de 10 euros pour une livraison, en particulier pour les grands colis.
Quant au commerce mobile, il est resté stable. Tout comme l’an dernier 21% des consommateurs disent faire leur shopping online via leur smartphone ou leur tablette. La taille de l’écran (51%), le manque de confiance (41%) et les problèmes de paiement (37%) sont les principaux obstacles pour les achats mobiles.
45% des e-consommateurs disent faire des recherches en ligne, pour ensuite acheter le produit dans le magasin physique, principalement parce qu’ils veulent voir, essayer ou toucher le produit avant de l’acheter. A l’inverse 24% disent faire du ‘showrooming’ : ils se rendent d’abord dans le magasin physique, pour ensuite acheter en ligne.