Le géant anglo-néerlandais Unilever a vendu sa branche de boissons à base de soja AdeS à Coca-Cola. Les Américains, qui cherchent à compenser les ventes stagnantes de sodas par des boissons non-pétillantes, ont mis 575 millions de dollars sur table.
Un quart de milliard d’euros de CA supplémentaire
La cession d’ AdeS – qui produit des boissons lactées et des jus de fruits à base de soja notamment en Argentine, au Brésil et au Mexique – n’est pas une réelle surprise. En début d’année le CEO d’Unilever, Paul Polman, avait déjà laissé entendre que son groupe recherchait des options pour les divisions qui en 2016 ne montreraient pas de signes de redressement. Unilever est devenu propriétaire d’AdeS lors de la reprise de l’américain Bestfoods en 2000.
Avec son embouteilleur sud-américain Coca-cola Femsa, le géant d’Atlanta a mis 514 millions d’euros sur table pour l’acquisition d’ AdeS, qui en 2015 a généré un chiffre d’affaires de 284 millions de dollars, soit 253,8 millions d’euros.
Croissance accélérée des boissons non-pétillantes
En acquérant AdeS, Coca-Cola ajoute des boissons à base de soja à sa gamme de boissons non-pétillantes, qui comprend déjà des eaux, des jus de fruits et des boissons sportives. « Ces 15 dernières année la part de ces marques a augmenté d’un pourcentage à un chiffre à plus de 25% de notre portefeuille total », précise James Quincey, COO de Coca-Cola. « Nous nous attendons à une croissance encore plus rapide dans le futur et nous continuons à rechercher des reprises afin d’accélérer cette croissance. »
Durant le premier trimestre les ventes de sodas ‘classiques’ de Coca-Cola ont stagné, alors que les ventes de boissons non-pétillantes ont progressé de 7%.