Le jour des attentats de Bruxelles, les commerçants et les établissements horeca ont, en moyenne, enregistré une perte de 35% de leur CA, affirment Unizo et Horeca Vlaanderen. Depuis, la situation ne serait toujours pas revenue à la normale.
Les conséquences se ressentent bien au-delà de Bruxelles
« Il est évident que les entrepreneurs bruxellois subissent les conséquences des attentats. Ils sont de toute façon déjà en difficulté depuis le confinement de novembre. Mais les conséquences se font ressentir bien au-delà de la capitale. Les entrepreneurs de la côte à Maaseik ressentent l’impact. Et ce dans différents secteurs et sur une longue période », précise le dirigeant d’Unizo, Karel Van Eetvelt.
Les plus touchées sont les villes côtières dont une grande partie des revenus proviennent des touristes étrangers. Les entrepreneurs originaire de la Campine, du Meetjesland ou du Westhoek affirment également subir un impact important : un tiers des entrepreneurs de Flandre occidentale disent avoir subi des conséquences le jour-même des attentats, c’est-à-dire le 22 mars. A Anvers, on compte un entrepreneur sur cinq, et le Limbourg a été la région la plus préservée avec un entrepreneur sur dix.
L’impact sur l’horeca reste un peu plus important que sur les autres commerces : sept exploitants horeca sur dix affirment avoir subi des dommages économiques, alors que dans le retail, ils sont six sur dix. Près de la moitié des exploitants horeca s’attendent encore à des pertes de chiffre d’affaires ces prochains mois, alors que ce chiffre est de quatre sur dix dans les autres secteurs.