En supprimant les doubles emplois suite à la fusion entre Nokia et Alcatel Lucent, 166 jobs vont disparaître dans les sites belges. Les sièges de Nokia à Malines et Herentals vont même fermer leurs portes.
Les sites Nokia à Herentals et Malines vont fermer leurs portes
L’année dernière, Nokia a racheté Alcatel Lucent avec pour objectif de se positionner plus fortement sur le marché des équipements du réseau, utilisés par les opérateurs télécom. L’entreprise finlandaise a déboursé 15,6 milliards d’euros pour acquérir son collègue de secteur franco-américain. L’activité des téléphones mobiles, qui a été le fleuron de Nokia durant des années, avait déjà disparue.
Un des avantages de la fusion devait être une réduction des coûts. Lors de la reprise, Nokia a chiffré une diminution des dépenses opérationnelles de plus de 900 millions d’euros d’ici 2019, et ce grâce à l’intégration des processus de production et en supprimant des fonctions doubles.
Cet exercice d’efficacité est un coup dur pour les sites belges de cette association : les sites Nokia à Herentals et Malines vont fermer leurs portes. En principe, soixante des cent travailleurs seront repris par le partenaire de fusion Alcatel Lucent à Anvers et Gosselies, mais dans ces sites-là, 126 emplois vont également disparaître ces trois prochaines années, ce qui ramène le nombre total d’emplois perdus à 166.
Par ailleurs, Nokia recherche près de quatre-vingt ingénieurs pour travailler sur des programmes de recherche et de développement, mais ici, le profil demandé est différent de celui des employés actuels.