Un groupe d’investisseurs a décidé de faire revivre le chapelier italien Borsalino, en misant sur l’artisanat traditionnel qui a fait le renom de cette marque mythique.
Luxe artisanal
« Nous croyons beaucoup au monde du luxe artisanal : on parle ici d’une vraie manufacture, c’est du fait main, avec le sens du détail », explique Edward Burrus, vice-président du fonds d’investissement Haeres Equita dans le journal L’Echo. En mai de l’an dernier Burrus, avec son associé Philippe Camperio, a lancé une procédure en vue d’acquérir Borsalino. Le 16 mars ils ont obtenu l’accord des autorités italiennes pour la reprise du chapelier.
Lors de la reprise par les investisseurs, la dette de Borsalino s’élevait à 30 millions d’euros. Une dette dont est en grande responsable l’ancien patron Marco Marenco, qui l’an dernier a été arrêté en Suisse pour fraude et évasion fiscale.
Les nouveaux propriétaires souhaitent augmenter la production dans les années à venir : actuellement Borsalino vend environ 150.000 chapeaux par an, alors qu’il y a une demande pour 220.000. L’objectif du groupe est également de se développer sur des marchés sous-exploités, notamment les Etats-Unis.