« Nous générons plusieurs millions de bénéfice par an, mais nous ne l’affichons pas », déclare Pieter Zwart de Coolblue. Une réussite que Zwart attribue notamment « aux magasins physiques performants » et « au pourcentage peu élevé de retours ».
Une croissance plus forte que le marché depuis des années
Dans l’article intitulé « Vive le magasin en brique », Pieter Zwart confirme à demi-mot que Coolblue réalise du bénéfice depuis des années : « Plusieurs millions par an, mais nous ne l’affichons pas. Et les deux premiers mois de cette année ont également été excellents. »
L’an dernier Coolblue a réalisé un chiffre d’affaires de 555 millions d’euros et progresse plus fort que le marché depuis des années : +48% en 2012 et 20213, +45% en 2014 et +54% l’an dernier. Un succès que le co-fondateur attribue entre autres aux magasins physiques performants – Coolblue dispose de cinq points de vente physiques aux Pays-Bas et deux en Belgique – et au pourcentage peu élevé de retours.
Deux nouveaux magasins cette année
Zwart qualifie les magasins physiques de « grande réussite » et espère « en ouvrir encore au moins deux cette année ». « Ces magasins sont destinés à certaines catégories de produits en particulier, comme les téléphones et les télévisions. Avant d’acheter un tel produit via internet, les gens préfèrent se rendre compte par eux-mêmes de ce que l’appareil peut leur apporter. La qualité de l’image de ces télévisions plus chères est-elle vraiment meilleure ? Voilà à quoi servent les magasins physiques. Considérez cela comme un service supplémentaire. »
Bien que Pieter Zwart ne donne pas de pourcentage de retours précis, il estime qu’ils sont peu élevés : « Nous ne vendons pas de vêtements ou de bottes à hauts talons, mais en général des articles dont le consommateur sait précisément à quoi il peut s’attendre. S’il commande un laptop noir, il recevra un laptop noir et il ne viendra pas l’échanger pour un blanc. »