En 2015 le taux d’inoccupation a augmenté en Belgique : près d’un magasin sur 10 est inoccupé. Dans les zones commerciales exclusives le problème est limité, mais aux abords de certaines villes de taille moyenne, un tiers des magasins est inoccupé.
Près de 20.000 cellules commerciales inoccupées
Le nombre total de cellules commerciales inoccupées est passé de près de 19.000 fin 2014 à près de 20.000 fin 2015. Le taux d’inoccupation s’élève donc à 9,4%. C’est ce que révèlent les chiffres de Locatus, spécialiste du retail. Ainsi la totalité des cellules commerciales inoccupées équivaut quasiment à l’ensemble du parc commercial des villes d’Anvers, Gand et Liège réunies.
« Nous voyons depuis un certain temps déjà que les grandes villes en Belgique se portent mieux que les villes de taille moyenne. En 2015 nous avons fait le même constat. » Ainsi le taux d’inoccupation dans les 13 plus grands centres-villes s’élève à 10,9%, alors que dans les centres de villes de taille moyenne le taux d’inoccupation atteint 15,8%. Près de la moitié en plus.
« Les différences sont encore plus marquées lorsque nous observons la répartition au sein de ces centres. Dans les zones commerciales les plus fréquentées dans les grandes villes (notamment la rue Neuve à Bruxelles et le Meir à Anvers) le taux d’inoccupation se limite à 3,7%. L’inoccupation élevée dans les grandes villes est due à l’inoccupation très élevée dans les zones moins fréquentées (17,6%). Dans les centres de villes de taille moyenne le taux d’inoccupation de 9,8% est considérable aussi dans les zones les plus fréquentées. »
Malgré l’inoccupation croissante d’année en année, le nombre de m² de magasins en Belgique a augmenté de 150.000 m² en 2015. Ces nouveaux m² concernent principalement la périphérie (41%) et les magasins qui ne font pas partie d’une zone commerciale (36%), conclut Locatus.