La chaîne d’articles érotiques Christine le Duc entame une réorganisation. Treize filiales aux Pays-Bas ne sont plus rentables puisque les clients achètent de plus en plus en ligne. La société-mère Beate Uhse va davantage miser sur la vente en ligne.
Le marché online est « le joyau »
Fin février, le propriétaire Beate Uhse fermera les magasins Christine le Duc de Maastricht, Utrecht, Breda, Heerlen, Apeldoorn, Leeuwarden, Amersfoort, Hoorn, Delft, Enschede et Ede. La filiale située au Spui à Amsterdam fermera ses portes en mai, celle de Rotterdam fin juin. 40 emplois sont sur la sellette à cause de ces fermetures, même s’il ne s’agit pas de licenciements secs, c’est ce qu’annonce l’entreprise dans un communiqué de presse.
« Le retail reste important pour Beate Uhse, mais nous misons pleinement sur cette nouvelle manière de faire son shopping », précise le CEO par intérim Kees Vlasblom qui prétend que la vente de lingerie et de mode via internet prend de l’essor. « Le marché online est en pleine croissance, le retail rétrécit. Les magasins rentables qui restent ouverts, s’occuperont entièrement du marketing local, des foires et de l’aide à apporter aux clients qui souhaitent utiliser leurs sens lors de l’achat d’articles érotiques. »
Beate Uhse est le plus grand groupe de l’érotisme en Europe. L’entreprise cotée en bourse a vu le jour il y a 70 ans et est active dans 10 pays. En 2014, le chiffre d’affaires s’élevait à 146,9 millions d’euros et le groupe vend près de 20.000 produits. La chaîne retail Christine le Duc et le grand magasin de l’érotisme en ligne Pabo sont les marques les plus connues aux Pays-Bas. L’entreprise allemande est présente en Belgique avec Pabo. Au mois de mars, le groupe d’articles érotiques dévoilera ses résultats de l’année 2015.