Plan global
A partir du deuxième trimestre 2016, les petits sacs en plastique qu’on distribue à la caisse seront les premiers à être interdits. En 2017, l’interdiction sera étendue et tous les autres sacs en plastique seront concernés, comme par exemple les sacs d’emballage pour fruits et légumes.
Sur RTL, le ministre wallon a annoncé un plan global avec des sanctions supplémentaires, éducation et prévention, entre autres dans les écoles. Il ne s’agit pas uniquement de sacs en plastique, mais de toutes les formes d’emballages, comme les cannettes, les bouteilles en plastique, …
En lançant l’interdiction déjà en 2016, la Wallonie prend les devants par rapport aux exigences européennes. L’Union européenne souhaite une réduction de moitié du nombre de sacs en plastique d’ici 2019. « Je veux aller plus vite aujourd’hui. Ces sacs forment un réel problème pour les cours d’eau, les océans. On y trouve des quantités phénoménales de plastiques qui ont besoin d’un siècle pour se désagréger. Il y a réellement un impact considérable sur l’environnement. De plus, la production de sacs en plastique à utilisation unique est très coûteuse », argumente Di Antonio.
Sacs en papier, ‘made in Wallonia’
Le ministre Di Antonio souligne les alternatives qui existent selon lui : il existe des sacs en tissu ou en plastique qui sont réutilisables. « Et il y a le bon vieux sac en papier dont l’utilité est encore toujours prouvée et qui est biodégradable. De plus, l’avantage est qu’il est fabriqué en Wallonie, contrairement aux sacs en plastique qui le sont beaucoup moins. »
Le ministre nie avec insistance que cela représenterait un coût supplémentaire pour les commerçants en Wallonie, tant pour les petits détaillants que pour les grandes chaînes. « Non, il n’y a aucun frais supplémentaire », pouvait-on entendre sur RTL. « Voilà ce qui va se passer : le consommateur qui aura fait ses achats, ne recevra plus de sac en plastique, mais bien un sac en papier ou achètera un sac réutilisable. Il s’agit donc d’un changement d’état d’esprit, mais je ne pense pas que cela aura des conséquences économiques. Le secteur en est conscient. Ce que l’on nous demande aujourd’hui, et ce que nous allons faire, c’est une introduction progressive parce que c’est plus facile dans certains secteurs que dans d’autres. »
Le ministre annonce des mesures complémentaires pour le secteur alimentaire, et plus particulièrement celui de la viande et du poisson. Celles-ci seront introduites après consultation avec les différents secteurs.