2011 : croissance en volume et en transactions
Le groupe immobilier peut s’estimer satisfait d’une excellente année sur le marché du retail. Après 11 mois les chiffres dépassent déjà ceux de l’année 2010 dans sa totalité, tant au niveau du volume (290.000m² par rapport à 240.000m² l’année dernière), qu’au niveau des transactions (hausse de 7%).
Cette croissance est due essentiellement au secteur ‘retail warehousing’ (c’est-à-dire tout sauf les rues commerçantes de standing et les shopping centres) et résulte d’une combinaison de l’offre disponible et de la demande croissante. Les secteur du ‘high street retail’ par contre souffre d’ un manque de cellules commerciales disponibles. En plus du pas-de porte et des loyers élevés pour les emplacements AAA, cette pénurie a fortement freiné l’activité du secteur. Pour les shopping centres par contre le nombre de transactions affiche un statu quo, annonce Jones Lang LaSalle.
Loyers pour les emplacements grand standing quasi stables
1. Wijnegem Shopping (€1.600/m² par an)
1. Woluwe Shopping (€1.600)
3. City 2 à Bruxelles.400)
4. Waasland Shopping (€950 euro)
5. L’Esplanade à Louvain-la-Neuve (€850)
6. Belle Ile à Liège (€800)
7. K in Kortrijk à Courtrai (€750)
8. Les Grands Prés à Mons (€700)
9. Media Cité à Liège (€500)
Les loyers des meilleurs espaces commerciaux sont restés quasiment stables cette année, avec comme maximum absolu 1.800 euros/m² par an à la rue Neuve à Bruxelles et au Meir à Anvers (les rues plus chères avec des commerces spécialisés à Anvers ne sont pas prises en compte par JLL). Dans la Veldstraat à Gand les loyers s’élèvent à 1.500 euros/ m², alors que les retailers de la Hoogstraat à Hasselt, la Steenstraat à Bruges et la rue Vinave d’Ile à Liège payent 1.100 euros /m².
2012 : Le marché belge reste attrayant
Le groupe immobilier s’attend pour 2012 à une dynamique comparable à cette année sur le marché de l’immobilier commercial, grâce à « l’attrait important du marché belge dans le contexte européen actuel. Le manque de projets pour shopping centres de grande envergure pour les années 2012/2013 et le manque d’ espaces disponibles, pourraient augmenter encore davantage la pression sur les sites privilégiés, qui sont déjà très demandés actuellement ».
Toutefois Jones Lang LaSalle reste prudent : « Compte tenu de la conjoncture actuelle avec notamment la baisse de confiance des consommateurs à travers toute l’Europe, nous sommes peut-être un peu trop optimistes pour 2012. Le secteur retail sera-t-il soutenu par l’indice salarial, comme cela a été le cas en 2008 contre toute attente ? » La question reste posée, affaire à suivre donc …
Traduit par Marie-Noëlle Masure