À la fin de l’année dernière, les hypermarchés belges Cora ont reçu une nouvelle injection de capital de la part de leur société mère, le groupe Louis Delhaize. L’avenir semble incertain : les acheteurs potentiels seraient surtout intéressés par l’immobilier.
Ouvert le dimanche ?
Pour passer le cap de 2025, Cora a reçu une enveloppe de 30 millions d’euros de ses propriétaires, confirme le directeur Olivier Haller à L’Echo. Il ne reste pas inactif : la chaîne d’hypermarchés, qui compte encore sept magasins en Belgique, a récemment conclu un partenariat avec Kiabi et réduit le gaspillage alimentaire grâce à un nouvel outil de Too Good To Go. « Nous sommes occupés à adapter notre stratégie compte tenu des récentes évolutions, en ce compris le nouvel accord gouvernemental », a-t-il déclaré, faisant peut-être référence à l’ouverture des magasins le dimanche.
Cora lutte pour sa survie en prévision d’un éventuel rachat. Après tout, la société mère a vendu toutes ses autres activités : Delitraiteur, Match et Smatch ont été cédés au groupe Colruyt, Louis Delhaize a été racheté par Delhaize. Carrefour a racheté les activités françaises et roumaines de Cora et Match, E.Leclerc a repris Cora Luxembourg.
La direction a assuré aux quelque 2 000 employés que la faillite était exclue et que l’entreprise cherchait des repreneurs. Les syndicats notent que des visiteurs se présentent régulièrement dans les magasins pour se faire une idée des actifs, mais les discussions avec les candidats porteraient sur le potentiel de la propriété, qui pourrait être divisée en plusieurs parties – ce qui signifierait de facto la fin de Cora.