Il n’est absolument pas question pour Jumbo de fusionner avec un autre détaillant ou d’être racheté, souligne le directeur général sortant Ton van Veen, qui lui-même ne rejoindra jamais un concurrent.
« C’est l’œuvre de leur vie »
M. Van Veen a fait ces déclarations dans le podcast bimensuel du professeur Kitty Koelemeijer. Dans cette interview, il a souligné le fort engagement de la famille envers l’entreprise, même si son rôle a changé depuis le départ du PDG Frits van Eerd et le décès de Karel van Eerd. L’entreprise reste 100% familiale, Colette van Eerd étant très impliquée en tant que présidente du conseil de surveillance, tout comme Monique van Eerd, mais l’ancien dirigeant Frits van Eerd reste également impliqué en tant qu’actionnaire, même s’il n’intervient plus sur le devant de la scène.
Il n’est donc pas question de fusionner ou d’être racheté par une autre entreprise, dit-il. « Du point de vue de la famille, il n’est pas question d’envisager d’autres scénarios que celui de rester propriétaire à 100 % de l’entreprise. C’est l’œuvre de leur vie, c’est tout ce qu’ils possèdent. La famille n’est pas motivée par des considérations financières, mais plutôt par la fierté d’avoir un impact, de transmettre à la phase suivante, voire à la génération suivante, le travail de toute une vie qu’elle a réalisé et qui est devenu une entreprise d’une beauté incroyable ». Le CEO ne nie pas qu’une plus grande échelle puisse présenter des avantages, mais il ajoute : « Reprendre, ce mot résonne mieux à Veghel que d’être repris. »
Ton van Veen reviendra-t-il dans le commerce de détail ? « C’est une question difficile, je ne ferai rien pour le moment. Je suis un animal du commerce de détail, mais je ne travaillerai jamais pour un concurrent. J’ai un cœur incroyablement jaune et je ferai toujours mes courses chez Jumbo, donc je ne le ferai pas. Je resterai actif en tant que propriétaire de Coco en Sebas, une marque de chocolat fin en pleine expansion. »