L’usine Tupperware d’Alost ferme définitivement ses portes après 63 ans d’existence. D’autres usines européennes perdent également leur licence, de même que des milliers de consultants indépendants.
De 67 à 8 pays
Les 270 employés de l’usine Tupperware d’Alost perdent leur emploi, même si la faillite n’a pas encore été officiellement déclarée. Fin 2024, des fonds américains ont repris l’entreprise en difficulté et ont réduit drastiquement le nombre de marchés actifs, écartant l’Europe de la scène. L’usine portugaise, qui emploie quelque 200 personnes, ferme également ses portes.
Pourtant, l’usine belge était (modestement) rentable : l’année dernière, elle a réalisé un bénéfice de 677 000 euros pour un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros. Au nom de la direction belge, des avocats ont intenté une action contre les administrateurs américains, qui, selon eux, se dérobent à leurs responsabilités. En effet, un dépôt de bilan officiel est crucial, puisqu’il influencera directement le niveau des indemnités de licenciement.
Après la relance, Tupperware ne sera plus présent que sur huit marchés. Cela signifie que les milliers de consultants belges (des vendeurs indépendants) perdront également leur licence et donc leur source de revenus. Même s’il est possible qu’une licence européenne soit à nouveau octroyée à l’avenir, la production ne se fera plus au niveau local.