Entreprise familiale dans de mauvais draps
Prémaman a été fondé par la famille française Escojido, qui en 1952 s’est installée à Bruxelles. Actuellement le groupe est dirigé par leur fils, Denis. Il est considéré comme l’architecte de l’expansion internationale de la chaîne avec l’ouverture de nombreux nouveaux magasins ; ce qui aujourd’hui toutefois, vu les circonstances économiques tourmentées et la baisse de confiance chez les consommateurs, semble se retourner contre l’entreprise familiale.
L’année dernière Prémaman a dû encaisser des pertes de 2,4 millions d’euros sur un chiffre d’affaires de 61,4 millions d’euros. Ce chiffre d’affaires avait déjà chuté de 3 millions d’euros par rapport à l’année d’avant, où le groupe avait également enregistré des pertes de 0,6 millions d’euros.
La “crise” n’est pas la seule responsable
Toutefois la crise n’est pas la seule responsable de ces mauvais résultats. « Prémaman semble quelque peu coincé. Les grandes chaînes internationales comme par exemple Zara et H&M sont moins chères et plus branchées que Prémaman, qui souffre d’une image un peu vieillotte. D’autres acteurs comme Hema tire eux aussi leur part du gâteau. Sans oublier les boutiques plus exclusives où les futurs mamans aiment aussi mettre leur liste de naissance », écrit le journal. Et à l’étranger le groupe doit faire face à une concurrence sévère de spécialistes de la puériculture tels, Prénatal en France et Mothercare en Grande-Bretagne.
Prémaman aurait fait appel à Bank Degroof avec pour mission de rechercher des investisseurs externes. La chaîne avait déjà eu recours à la banque lui demandant de faire une étude concernant les options stratégiques pour l’entreprise.
Traduit par Marie-Noëlle Masure