Vinted devient le « everything store », comme Jeff Bezos parlait d’Amazon, de la nouvelle génération (circulaire) : après les vêtements et la décoration, il inclut désormais l’électronique. Cela donne à la plateforme de seconde main une valorisation de 5 milliards d’euros.
« Tous les produits imaginables »
La fin de la croissance est loin d’être en vue pour Vinted. La plateforme d’occasion lituanienne s’étend à de plus en plus de catégories de produits. Outre les vêtements, les utilisateurs pouvaient déjà y vendre des livres, des jouets, des articles pour enfants et de la décoration mais depuis peu, l’électronique s’y est ajoutée. Les consommateurs peuvent désormais revendre des appareils audio, des wearables, des consoles de jeu et des e-readers, entre autres.
Le PDG Thomas Plantenga explique au Financial Times que c’est ainsi que la place de marché vise à atteindre un chiffre d’affaires brut de 100 milliards d’euros dans les prochaines années. « En fin de compte, nous voulons faire de l’occasion le premier choix dans le monde entier, pour tous les produits que vous pouvez imaginer », a déclaré le dirigeant néerlandais. En d’autres termes, Vinted veut devenir l’Amazon des produits de seconde main.
Les investisseurs sont enthousiastes à l’idée de participer à cette aventure, comme en témoigne un récent tour de table. De nouveaux investisseurs ont racheté des actions existantes pour 340 millions d’euros. Le groupe américain de capital-investissement TPG a mené le tour de table, mais la famille belge Wittouck, entre autres, est également intervenue par l’intermédiaire du fonds Invus Opportunities. L’augmentation de capital valorise Vinted à 5 milliards d’euros au total, ce qui représente un bond considérable par rapport à la valorisation de 3,5 milliards d’euros en 2021.