Un audit de l’AFSCA a révélé que plus de la moitié des étiquettes des produits alimentaires préemballés ne répondaient pas aux normes européennes. Des non-conformités sévères ont fait l’objet de PV.
Pas de date de péremption
En juin, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) a effectué un vaste contrôle de l’étiquetage des denrées alimentaires préemballées en Belgique. Entre le 11 et le 17 juin, quelque 150 inspecteurs ont visité plus de 1 240 commerçants. Les résultats sont frappants : dans plus de la moitié des contrôles, des étiquettes non conformes à la réglementation européenne ont été constatées.
Les contrôles ont montré que 53 % des étiquettes ne comportaient pas les mentions obligatoires. Dans 20 % de ces cas, il y avait même un risque pour la santé. Les lacunes les plus courantes étaient l’absence de dates de péremption correctes (33 %), de listes d’ingrédients incorrectes (22 %) et d’informations sur les allergènes manquantes (20 %). En outre, dans près d’un quart des cas, l’étiquette n’était pas rédigée dans la langue appropriée.
Avertissements et PV
Lors d’inspections défavorables, l’AFSCA a pris des mesures immédiates : 36 % ont donné lieu à un avertissement, tandis que dans 17 % des cas, un procès-verbal a été dressé. Au niveau international, plusieurs dizaines de dossiers ont été signalés à des entreprises aux Pays-Bas, en Bulgarie, en Pologne et en Allemagne.
L’AFSCA effectue des inspections tout au long de l’année, mais c’est la première fois qu’une telle action coordonnée est menée au niveau national, dans le but de sensibiliser les entreprises du secteur alimentaire. Outre les inspections, l’agence propose également des formations en ligne pour informer les professionnels sur les règles d’étiquetage.