Nestlé réorganise sa structure de direction après des résultats décevants pour les neuf premiers mois de l’année. « La demande des consommateurs s’est affaiblie au cours des derniers mois », annonce le groupe.
La demande reste faible
Non seulement la demande s’est affaiblie au cours des derniers mois, mais le tout nouveau PDG Laurent Freixe s’attend à ce qu’elle reste faible dans un futur proche. Nestlé revoit donc ses prévisions de vente à la baisse : au lieu d’une croissance organique du chiffre d’affaires d’au moins 3 %, le groupe table désormais sur une croissance de 2 %. La marge bénéficiaire s’établira à environ 17 %.
Les neuf premiers mois ont déjà été décevants, avec une croissance du chiffre d’affaires de 2 %. Les hausses de prix (1,6 %) ont été inférieures à l’estimation moyenne des analystes (1,7 %), tandis que les volumes ont également déçu avec une croissance de 0,5 %. Les volumes ont baissé en Amérique du Nord et du Sud, tandis que l’Europe et les marchés émergents ont connu une légère augmentation.
Freixe, qui a succédé début septembre au PDG licencié Mark Schneider, a immédiatement procédé à une réorganisation. Le conseil d’administration est réduit, et à partir de janvier, Nestlé ne comptera plus que cinq divisions régionales : les divisions Amérique latine et Amérique du Nord fusionnent, de même que la Grande Chine, l’Asie, l’Océanie et l’Afrique. Les structures organisationnelles pour l’Europe, Nespresso et Nestlé Health Science restent inchangées.