Depuis juin, Crisp est rentable aux Pays-Bas, notamment grâce à des exercices de réduction des coûts et au succès de ses boîtes repas. L’année prochaine, le marché en ligne devrait également devenir rentable en Belgique.
Réorganisation
Crisp a enregistré une hausse de 25 % de son chiffre d’affaires cette année. Dans le même temps, le supermarché en ligne a réussi à réduire ses coûts de 15 % au cours des deux dernières années. Pour la première fois, les chiffres sont noirs : depuis juin, l’entreprise est rentable sur le plan opérationnel aux Pays-Bas, a déclaré le PDG Tom Peeters à la FD.
En 2022, Crisp a encore enregistré une perte de 50 millions d’euros, mais la rentabilité devient plus importante compte tenu de l’évolution du climat d’investissement : avec la hausse des taux d’intérêt, il est de plus en plus difficile pour les entreprises de croissance déficitaires d’obtenir du capital-risque. C’est pourquoi Crisp a procédé à un certain nombre de réorganisations : au siège d’Amsterdam, un emploi sur dix a été supprimé, une machine d’emballage plus efficace a été installée et le centre de distribution belge de Bornem a été fermé – les clients flamands sont désormais approvisionnés à partir de Breda via un site de transbordement à Boom.
Malgré un ralentissement de la croissance après la pandémie, les ventes continuent à bien se développer, déclare le directeur général. Le nombre de clients qui passent des commandes hebdomadaires est aujourd’hui supérieur de 64 % à ce qu’il était il y a un an. Cela s’explique en partie par le succès des boîtes repas : Crisp en vend aujourd’hui plus de deux fois plus que l’année dernière. La rentabilité par commande a augmenté de 10 % en un an, de sorte que chaque commande supplémentaire contribue désormais aux bénéfices.