Deux semaines après le sursis de paiement
Outre les magasins physiques, les webshops néerlandais des trois chaînes restent accessibles et ne font aucune mention d’une faillite, a constaté Twinkle. Après avoir demandé un sursis de paiement il y a deux semaines, le groupe s’est mis en quête d’un éventuel repreneur.
On ignore encore si le fondateur Steven Bakker, qui en mars dernier a démissionné, participera aux discussions concernant une relance. Interrogé sur son éventuel retour par certains grands fournisseurs, Bakker a déclaré vendredi dernier ne pas envisager de comeback.
Marco Heesterman, ex-directeur retail de BAS Group, n’a pas hésité à critiquer la stratégie adoptée par le successeur de Bakker, Peter Brussel : « Toutes les innovations ont été suspendues. L’accent est mis sur l’économie des coûts au lieu d’investir. Le cap choisi est à nouveau celui d’une chaîne de magasins traditionnelle. »
Fin de la semaine dernière BAS Group avait déjà demandé la faillite de MyCom Belgique : les quatre magasins physiques (Bruges, Gand, Louvain et Malines) et le webshop dont disposait l’enseigne dans notre pays ont tous fermés leurs portes.