Il n’y a qu’en Europe que PepsiCo a vendu plus au cours du dernier trimestre. Surtout aux États-Unis, les consommateurs ont consommé moins de chips et de boissons gazeuses, ou du moins des marques A. Le rival de Coca-Cola revoit donc ses attentes à la baisse.
Moins cher et moins de chips
Le chiffre d’affaires de PepsiCo au cours du troisième trimestre s’est maintenu à 23,3 milliards de dollars (21,26 milliards d’euros). Le bénéfice net a également baissé de 5 %, à 2,9 milliards de dollars (2,65 milliards d’euros). Corrigé des coûts non récurrents, le bénéfice par action a toutefois été légèrement supérieur aux prévisions, à 2,31 dollars par action.
Le producteur de Pepsi, Doritos et Lays note que les habitudes de grignotage changent, en particulier chez les consommateurs de la génération Z. Aux États-Unis en particulier, les consommateurs continuent de lutter contre les prix élevés, réduisant leurs habitudes de grignotage et recourant à des produits moins chers. Seule l’Europe a connu une croissance en volume au cours du dernier trimestre. La croissance des ventes a néanmoins varié selon les régions, avec de bonnes performances en Asie du Sud-Est et au Brésil, mais des ralentissements en Chine et au Mexique.
Pour l’ensemble de l’année, PepsiCo revoit à la baisse ses prévisions de chiffre d’affaires : au lieu d’une croissance organique du chiffre d’affaires d’au moins 4 %, le fabricant de marques ne table plus que sur une croissance de quelques pour cent. L’entreprise promet d’investir dans des produits de base tels que Lays et dans des offres visant à stimuler la croissance des volumes.