Trois expériences
Pour son étude, Katelijn Quartier, a reconstitué un supermarché dans un laboratoire, dans lequel avait été copié l’éclairage standard des chaînes de supermarchés Carrefour, Aldi et Delhaize. Dans le cadre de deux expériences, 330 consommateurs ont été observés dans ce magasin expérimental, tout en créant différents types d’éclairage.
La troisième expérience s’est déroulée dans un vrai supermarché Plus, où chaque jour et ce durant trois semaines un des neuf types d’éclairage a été programmé. Katelijn Quartier y a interrogé 664 clients.
Pas d’impact direct sur les ventes
« Grâce à l’éclairage, on peut créer une atmosphère spécifique », explique l’étudiante. « Cela n’a pas un impact direct sur les ventes, mais cela peut amener à une réflexion à plus long terme. Grâce à l’aménagement intérieur du magasin et donc grâce aussi à l’éclairage, un retailer peut rectifier et améliorer son image. Cela peut finalement fidéliser davantage le client. » Le consommateur, selon la thèse de l’étudiante, semble prendre plus de plaisir à faire ses courses dans un supermarché où l’atmosphère est agréable, chaleureuse et décontractée.
L’Université de Hasselt nous réserve d’autres études qui intéresseront les retailers. En effet, une thèse de doctorat est en cours concernant l’impact et les possibilités d’un marketing olfactif dans le retail, ainsi qu’un deuxième doctorat concernant l’impact stratégique du design retail et en particulier le rôle de projets retail évolutifs.
Traduit par Marie-Noëlle Masure