Les jeunes consommateurs aiment encore faire leurs achats dans des magasins physiques, de préférence en ville. L’expérience et les conseils sont des facteurs décisifs. Ils préfèrent les points de vente « Instagrammables » qui font le lien avec le canal numérique.
Moins de magasins physiques
Depuis des années, le nombre total de magasins physiques diminue. Aux Pays-Bas, entre 2015 et août 2024, il s’agit d’une baisse de près de 23 000 points de vente, soit 10 %, tandis que les taux d’inoccupation dans l’immobilier commercial repartent également à la hausse. Il existe toutefois de grandes différences entre les secteurs : dans l’alimentation, la baisse n’a été que de 3 %, dans la mode de 22 %, et le nombre de magasins d’antiquités a chuté de 46 %.
Les détaillants sont en difficulté en raison de la forte augmentation des coûts salariaux et locatifs, entre autres, mais aussi en raison de la croissance du commerce électronique. 58 % des consommateurs néerlandais pensent que le magasin physique changera radicalement au cours des dix prochaines années, et 11 % pensent même que dans dix ans, il n’y aura plus de magasins du tout. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par ABN Amro en collaboration avec Q&A Retail auprès de 2171 répondants appartenant à cinq groupes d’âge. Pourtant, il y a de l’espoir pour le commerce de proximité : les jeunes générations ont une attitude positive à l’égard du commerce physique.