Après de multiples péripéties, le 8 décembre prochain, la célèbre marque de vêtements américaine, Abercrombie & Fitch ouvrira officiellement son nouveau flagship store à Bruxelles.
« Enfin », car les premières rumeurs avaient déjà été lancées fin octobre de l’année dernière. A l’origine le magasin devait ouvrir ses portes en mars de cette année, mais la date d’inauguration avait dû être postposée à plusieurs reprises, notamment suite à des problèmes de permis.
Torses nus dans une ancienne maison de maître
Le magasin phare d’Abercrombie & Fitch, petite sœur branchée de la marque non moins populaire Hollister, sera logé dans une ancienne maison de maître de la fin du 19ième siècle, l’hôtel Wittouck de Medem, situé Boulevard de Waterloo. La boutique s’élèvera sur trois étages et occupera une surface totale de 1.600m².
Tradition oblige, la boutique bruxelloise Abercrombie & Fitch sera elle aussi peuplée de vendeurs musclés aux torses nus, défilant sur le tapis rouge pour le plus grand plaisir des clients. Pour recruter ces éphèbes la chaîne américaine a fait appel à l’agence de mannequins Dominique Models, qui depuis début octobre recrute via casting 500 jeunes hommes qui répondent aux critères « cool, outgoing et stylish » avec de préférence des tablettes de chocolat bien développées.
Aubaine pour les commerçants de la ville haute
Non seulement les ados sont fans d’Abercrombie & Fitch, mais les commerçants de la porte de Namur eux aussi voient d’un bon œil l’arrivée de l’enseigne américaine : « Le fait qu’une marque reconnue comme Abercrombie s’installe dans le haut de Bruxelles, est quelque chose de très positif pour nous. De plus, ça sera le premier magasin de la chaîne en Belgique », affirme Umberto di Marco, président des commerçants de la galerie de la Toison d’Or.
Les commerçants espèrent que le public cible attiré par Abercrombie & Fitch, découvrira également les autres magasins du quartier ; ce qui stimulerait les commerces de la ville haute face à leurs concurrents de la ville basse, notamment la rue Neuve.
Traduit par Marie-Noëlle Masure