Nivea a connu une forte croissance au premier semestre. Au grand soulagement de la société mère Beiersdorf, car les consommateurs chinois de produits de luxe, eux, freinent des quatre fers.
Compensation pour la Chine
Beiersdorf a enregistré une hausse de 7,1 % de son chiffre d’affaires organique au premier semestre. Le groupe de cosmétiques a atteint 5,2 milliards d’euros, grâce à une croissance de 11,1% de la marque phare Nivea. La marque principale a progressé « sur tous les marchés clés », mais surtout sur les marchés émergents et sur le marché domestique, l’Allemagne.
Avec 2,95 milliards d’euros, Nivea représente plus de la moitié du chiffre d’affaires du groupe et a bénéficié à la fois d’une croissance en volume et d’augmentations de prix. Les résultats ont ainsi « plus que compensé les vents contraires persistants sur le marché difficile du luxe, en particulier en Chine », a déclaré le PDG Vincent Warnery. La marque de luxe La Prairie souffre en effet de la baisse des dépenses de consommation en Chine.
Le bénéfice avant intérêts et impôts a néanmoins chuté de 852 millions d’euros à 838 millions d’euros. Beiersdorf attribue ce revers à des investissements précoces et à des dépenses de marketing, mais pour le reste de l’année, le groupe estime être sur la bonne voie. Le bénéfice après impôts est resté pratiquement stable à 590 millions d’euros.