A partir de l’année prochaine, les commerçants payeront moins lorsque leurs clients effectueront un paiement inférieur à 10 euros avec Bancontact/Mistercash.
Unizo, l’union des entrepreneurs indépendants, se réjouit de cette réduction des tarifs d’Atos Worldline.
Abaissement de l’indemnité aux banques
A partir du 1er janvier 2012 Atos Wordline facturera pour tout paiement inférieur à 10 euros un coût fixe de 2,5 centimes d’euros, ainsi qu’un coût variable de 0,5% sur le montant de la transaction. A titre d’exemple : lorsqu’un client paie un pain de 2,5 euros avec sa carte, cela coûtera 3,5 centimes d’euros au commerçant.
Cette réduction est valable pour les trois formules tarifaires standards d’Atos Worldline et est possible grâce à l’abaissement de l’ « interchange » pour les montants inférieurs à 10 euros. L’interchange est l’indemnité payée par transaction à la banque émettrice de la carte. Cette diminution tarifaire a été décidée après concertation entre les banques et les commerçants.
Le consommateur préfère le payement par carte, même pour les petits montants
Grâce à cette réduction tarifaire, Atos Worldline espère stimuler davantage encore les payements électroniques, offrant plus de confort tant pour le commerçant que pour le consommateur. « Nous constatons que les porteurs de carte sont demandeurs du payement par carte tant pour les gros que pour les petits montants et cette diminution des tarifs répond à cette demande du consommateur », explique Hugo Tembuyser, General Manager Sales & Marketing chez Atos Worldline.
« Coût actuel disproportionné »
Unizo réagit avec satisfaction à cette réduction tarifaire; Le coût actuel (pour le commerçant) d’une transaction-Bancontact était disproportionné par rapport au petit montant. « Etant donné que la fréquence des payements électroniques ne cesse d’augmenter, nous sommes très satisfaits de cette diminution des tarifs. » déclare Unizo Jusqu’à présent les petits commerçants principalement n’acceptaient de payement par Bancontact qu’à partir d’un montant minimum.
Traduit par Marie-Noëlle Masure