Malgré un premier semestre décevant, Heineken revoit à la hausse ses prévisions pour l’année en cours. La Chine pèse plus lourd sur les résultats que la forte croissance au Mexique.
Réduction chinoise
Heineken a enregistré une croissance en volume de 2,1 % au premier semestre de cette année, ce qui représente une croissance organique du chiffre d’affaires de 6 % (hors effets de change) pour atteindre 14,8 milliards d’euros. Ce résultat est toutefois inférieur aux attentes des analystes. Le chiffre d’affaires total a augmenté de 2,2 % pour atteindre 17,8 milliards d’euros.
Le bénéfice a également déçu en raison de coûts exceptionnels en Chine : en dessous de la ligne, il y a eu une perte de 95 millions d’euros due à une réduction de valeur non récurrente. Heineken a passé une perte de 874 millions d’euros sur son partenaire chinois CR Beer. Le géant néerlandais de la bière n’a acheté son brasseur chinois qu’en 2019, mais il souffre aujourd’hui du ralentissement économique dans le pays.
Davantage de marketing
Ailleurs, cependant, Heineken enregistre de bons résultats. Les Amériques ont généré 42 % de bénéfices supplémentaires, notamment grâce au Mexique et au Brésil, pour un total de 854 millions d’euros. C’est désormais le marché le plus rentable, même si toutes les régions ont connu une croissance. Dans la plupart des pays européens, le brasseur a aussi gagné des parts de marché.
Le PDG, Dolf van den Brink, parle d’un semestre solide, même si « la volatilité reste une réalité ». Pour l’ensemble de l’année, Van den Brink relève ses prévisions à 4-8 % de bénéfices supplémentaires. Au cours du second semestre, Heineken promet de consacrer nettement plus d’argent aux activités de vente et de marketing.