Trop d’entraves pour les revendeurs
Asics avait interdit à ses revendeurs de vendre ses articles de sport via des places de marché online, afin de garantir l’image de la marque. Selon Asics, les ventes sur ce type de plates-formes dévalorisaient la marque. Nike et Adidas appliquent eux aussi de telles pratiques en Allemagne. Une enquête est d’ailleurs également en cours à leur égard. Entretemps Adidas a assoupli ses directives.
D’autre part les revendeurs n’étaient pas autorisés à utiliser le logo de la marque pour diffuser des publicités online et les produits ne pouvaient apparaître sur des sites de comparaison.
Le Bundeskartellamt, le gendarme allemand de la concurrence, estime que les petits revendeurs éprouvent de sérieux inconvénients suite à ces restrictions et ne peuvent compenser la perte subie online par d’autres alternatives. Par ailleurs les restrictions imposées par Asics entraînent une concurrence déloyale au niveau des prix et constituent « de facto une interdiction sur les ventes internet ».